Groupe «Je veux savoir»

Dans le cadre de l’élaboration et de la mise en place du concept «Sexualité», plusieurs offres ont été lancées dans le domaine de la formation à l’intention de client·e·s. L’une de ces offres est le groupe «Je veux savoir». La responsabilité et la conduite de ce groupe relève du département spécialisé «Formation socioprofessionnelle». Un appel a été lancé aux personnes intéressées par le biais du journal interne destiné aux client·e·s de la fondation SSBL. Cinq client·e·s et leurs accompagnant·e·s ainsi que trois collaborateurs·trices du département spécialisé participent actuellement au groupe, qui se réunit en séance tous les deux mois. Après avoir déterminé un sujet portant sur la sexualité, le groupe s’est attelé à l’organisation d’un cours de formation. Il s’agit en l’occurrence, d’une part, d’aborder le sujet lui-même et, d’autre part, de se familiariser avec les méthodes et les possibilités existantes en matière de formation pour adultes. Le premier cours prévu a dû être reporté plusieurs fois en raison des restrictions liées à la pandémie de Covid. Il devrait désormais avoir lieu pour la première fois à l’automne 2022 avec des client·e·s de la SSBL. 

Nous considérons le fait de pouvoir «apprendre ensemble» comme une réelle opportunité d’initier un processus d’apprentissage conçu et développé par l’ensemble des participant·e·s. Les compétences les plus diverses y sont abordées puis activées, consolidées ou élargies. Les différentes formes de communication sont prises en compte, chaque participant·e devant être à même de comprendre et de se faire comprendre. 

Lorsque les mesures de lutte contre la pandémie ne permettaient pas de réunions en présentiel, celles-ci ont eu lieu via Skype. Ce qui, au départ, semblait être un véritable challenge s’est révélé être au final une expérience positive. 

L’intervalle entre chaque réunion (tous les 2 mois) est définitivement trop long. Les participant·e·s ont à chaque fois besoin de beaucoup de temps pour se remettre en phase avec le sujet. Un autre défi à relever a été l’accompagnement en continu par les mêmes collaborateurs·trices.