Les relations, dont celles avec les animaux, enrichissent la vie

Les relations enrichissent la vie et permettent de mûrir. Les relations avec les animaux, en particulier, peuvent être très importantes pour les personnes en situation de polyhandicap. Vivre au contact de personnes comme d’animaux permet d’apprendre à gérer la distance et la proximité. Or, la proximité (câliner un chien, par exemple) est un bon moyen d’entretenir des relations. Et ses relations, quand elles sont bonnes, profitent à tout le monde. 

Le manque de relations fait enfler l’EGO jusqu’à l’égocentrisme. Les rapports sociaux se transforment alors en un exercice d’équilibriste entre les personnes bien intégrées socialement et les solitaires égocentriques.

Le facteur temps peut constituer un obstacle pour l’entretien de relations: nous construisons nos relations, et plus deux personnes se connaissent, mieux elles se comprennent. Les collaborateurs et collaboratrices qui travaillent longtemps au même endroit en viennent à développer ce type de liens essentiels. Ils·et elles les créent au rythme de leur vie. Pour que des relations se créent, il est nécessaire que toutes les personnes concernées s’impliquent. Tisser des liens avec des animaux donne moins souvent lieu à des ruptures relationnelles, ce qui est particulièrement précieux pour les personnes en situation de polyhandicap.

Une relation se nourrit d’échanges: l’avantage des relations tissées avec des animaux est qu’elles reposent sur une communication non verbale. Les personnes en situation de polyhandicap attachent parfois moins d’importance aux conventions. Elles sont plus «vraies» et apprécient souvent tout particulièrement, de ce fait, l’interaction avec les animaux.